Attention, cet article a été posté en 2010. Il est
possible que les informations mentionnées ne soient plus d'actualité, ou que mon
opinion ait évolué. Merci d'en tenir compte lors de votre lecture.
Habituellement adepte de la distribution Linux Debian pour tous les serveurs que j’administre, l’idée de me familiariser avec un serveur Windows me donne la migraine. Non pas que j’y sois allergique, juste que je n’ai pas la patience de tout réapprendre. Je préfère laisser ces bestioles à ceux qui les maitrisent.
Je tire cependant mon chapeau à Microsoft France. Ils ont réussi à éveiller ma curiosité. Un petit mail, quelques lignes de texte, ils me proposent de me prêter gratuitement un serveur sous Windows Server 2008. Bon, pourquoi pas. C’est gratuit et légal (donc même pas besoin de suivre les recommandations de l’ami Fred, pour éviter de se faire pincer avec un Windows piraté !).
Le mail contient une adresse IP, un login et un mot de passe. Ni une ni deux, la console est ouverte, la commande SSH lancée. Bordel, ça marche pas. C’est vrai, j’suis con, c’est un Windows. Et là, question existentielle, comment on se connecte à distance à un serveur Windows ? Heureusement, Google est passé par là, il a abrégé une certaine forme de souffrance.
Comment se connecter sur un serveur Windows 2008 à distance ?
Sous Ubuntu (oui, j’ai pas troqué ma station de travail contre un Windows, faut pas déconner non plus), le soft « Terminal Server Client » permet de le faire simplement :
- Applications > Internet > Terminal Server Client
- Entrer l’IP, l’identifiant, le mot de passe, et choisir le protocole RDP
C’est bon. Connecté.
Un petit tour d’horizon ?
Elle est où ma console ? On l’a remplacé par une belle interface toute moche :
Faisons avec.
Comme un pro (comprendre : après avoir cherché dans tous les menus pendant 5 minutes), j’ouvre le Gestionnaire de Services Internet. Arrivé là, c’est plutôt bien fait : l’ensemble de la configuration Internet (SMTP, IIS, ASP) se trouvent résumé sur une page, la modification de la configuration peut être faite simplement.
Autre élément que j’ai apprécié. Le firewall. L’interface graphique est relativement sympa. Et même un amoureux d’iptables, lui trouvera un certain charme (si si, je t’assure, rappelle toi tes premiers pas avec iptables).
En revanche, le gestionnaire de taches planifiées (cronjobs) est une horreur. Un menu par là, quinze sous menus par ci, un foutoir total. Pire que la chambre de votre fils. Une demi-heure pour retrouver ses petits.
Conclusion
Je l’avais dit, je faisais un tour rapide, fallait pas s’attendre à un résumé complet, hein. Apriori plutôt positif, au final (ou du moins, moins négatif que je l’eu imaginé). Ca ne me fera pas quitter mon fidèle et bien aimé Debian, mais je pense consacrer encore quelques heures à ce Windows, histoire d’aller un peu plus loin. Qui sait, peut être le début d’une histoire d’amour ?
Quelques liens bonus :
- Un blog abordant régulierement de sujets sur Windows Server
- La page Wikipedia de Windows Server 2008
- Demander un serveur Windows gratuitement, pour tester