Téléchargez illégalement depuis le site web d'un tribunal

Attention, cet article a été posté en 2009. Il est possible que les informations mentionnées ne soient plus d'actualité, ou que mon opinion ait évolué. Merci d'en tenir compte lors de votre lecture.

Du 26 décembre au 5 janvier, le site du tribunal de grande instance de Bonneville proposait des films, jeux vidéo et logiciels en téléchargement. Et cela en toute illégalité, bien entendu. En effet, des pirates ont tout simplement supprimé les services administratifs habituellement disponibles sur le site web du tribunal pour les remplacer par du warez.

Cette action est loin d'être anodine, surtout en ce moment où la lutte contre le piratage fait la une de l'actualité. En effet, elle montre directement les limites de la future loi Hadopi, très controversée, et prouve que la question du piratage est loin d'être évidente à traiter.

À l'heure actuelle, le site web a été mis hors ligne, soit par les administrateurs, soit à cause de la masse d'internautes ayant téléchargé ces fichiers. Ceci-ci, récupérer des fichiers piratés depuis le site d'un tribunal me semble totalement imprudent... Qu'en est-il des logs, laissés sur la machine ?

Vos réflexions

"En effet, elle montre directement les limites de la future loi Hadopi"
Je vois pas en quoi.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que la loi hadopi n'est pas idéale, mais ça se défend.

Pour le coup de logs, en effet ce serait très bête !
C'est peut être un honeypot ? :D
@A.rnaud : Un des reproches fait à cette loi est le coté arbitraire des sanctions et décisions prises à l'encontre des internautes. En poussant un peu, si on l'applique bêtement, l'administrateur du site web en question pourrait être jugé responsable de la distribution de fichiers illégaux. Ici, il s'agit d'un piratage, aucun doute là dessus. Mais ce n'est pas toujours aussi simple à prouver... surtout si le serveur appartient à un particulier.
du nouveau sur l'affaire : http://www.lepost.fr/article/2009/01/06/1376351_sur-le-site-du-tribunal-de-bonneville-pleins-de-divx.html

Apparemment, ce lycéen qui s'est fait "hacker" avait mis des films sur son serveur dédié mais ils n'étaient pas destinés à être partagés.