Twitter inspire les dessinateurs de mini-BD

En pleine explosion, le phénomène Twitter inspire quelques dessinateurs. Ces mini bandes dessinées sont encore très orientées Geek, mais reflètent assez bien l'utilisation commune du service en ligne. Voici ma petite sélection, parmi les 30 proposées sur l'article source :

Pour la suite, c'est par ici [en].

Encyclopédies en ligne, quel modèle économique ?

Vous en avez peut être entendu parler, Microsoft vient d'annoncer la fermeture de son encyclopédie en ligne Encarta. Il est vrai que l'information n'a pas été beaucoup relayée -ou du moins, pas autant que je l'aurais pensé- sur la blogosphère francophone. Quelles sont les raisons de cette fermeture ? Quel modèle économique adopter par les autres encyclopédies informatisées, pour éviter de suivre le même chemin ?

Encarta, la mort d'une encyclopédie

1993. Date de lancement de l'encyclopédie. Elle est distribuée sous forme de CD-Rom, puis de DVD-Rom quelques années plus tard. C'est l'une des encyclopédies électroniques les plus complètes et les plus consultées en France. A l'étranger, elle rivalise avec la grande encyclopédie Britannica.

Peu à peu, le besoin des internautes changeant, et la montée des débits Internet aidant, cette encyclopédie est arrivée en ligne. Fidèle à son modèle économique de base, vous devez acheter un abonnement pour la consulter. Ce modèle fonctionne bien, et semble plaire à de nombreux internautes : vous avez maintenant accès à une information riche et mise à jour quotidiennement, où que vous soyez.

2001. Wikipedia fait son apparition. Aïe. La popularité de Wikipedia ne cesse de croître, le nombre d'articles et d'utilisateurs aussi. Même si beaucoup lui reprochent des coquilles, glissés au sein des documents, Wikipedia plaît à une majorité. Peu à peu, Wikipedia gratte des parts du marché, Encarta vend de moins en moins d'abonnements.

Il y a une semaine, Microsoft a annoncé la fermeture du service en ligne Encarta. Elle fermera le 31 décembre 2009 au Japon, mais dès le 31 octobre 2009 dans tous les autres pays.

Les besoins des internautes ont changé

Microsoft le dit lui même :

Aujourd'hui les gens cherchent et consomment l'information de manière considérablement différente qu'il y a quelques années

Alors, oui, forcément, les internautes préfèrent utiliser du gratuit. C'est toujours moins cher. Mais je ne suis pas réellement convaincu que la possibilité d'édition du contenu par les utilisateurs sur Wikipedia soit une des clés de leur succès. Ou du moins, pas directement, pas aux yeux des internautes.

Indirectement, forcément. Cela évite de financer des éditeurs pour mettre à jour et compléter les documents. Cependant, malgré cela, le modèle économique de Wikipedia n'est toujours pas viable ; sans ses appels aux dons, et la générosité d'une poignée de lecteurs, la célèbre encyclopédie ne serait déjà plus de ce monde.

Knol, un service similaire lancé par Google, s'est orienté vers un modèle semblable : du tout gratuit. Cependant, à la différence de Wikipedia, nous constatons la présence de bannières publicitaires. La majorité d'entre elles semblent être vouées à rémunérer les auteurs mais Google en tire également du bénéfice. Reste à savoir si ces bannières suffiront à rentabiliser le service.

Le cocktail du Dimanche #33

Comme toutes les semaines, voici une nouvelle version de notre « cocktail du Dimanche ». Traiter toutes les actualités et tous les buzz m'étant impossible, cet article puise, parmi les weblogs et journaux que je lis au quotidien, les informations ayant fait couler de l'encre cette semaine.

Ai-je loupé quelque chose ?

Attirer les commentaires, ça n'a pas de prix ?

Zut. Je n'arrive plus à mettre la main dessus. Je lisais hier soir un article, bien écrit mais en anglais, donnant des conseils pour attirer les commentaires, pousser les lecteurs à donner leur avis et enrichir vos propos. Loin des conseils habituels, il se voulait plutôt innovant. Vous l'avez vu passer ? Quelqu'un peut mettre la main dessus ?

Comme je le disais, pas de conseils vus et revus. Que ce soit les blabla habituels sur la mise en place de billets-concours, de billets-troll ou encore de questions ouvertes à la fin des articles, l'auteur n'effleurait même pas ces sujets. Non, les siens étaient beaucoup plus originaux, beaucoup plus... étranges.

L'un d'eux : Oublier, volontairement, des points clés de l'article. Cela concerne essentiellement les billets liés à l'actualité, ou proposant une analyse politique, sportive, etc... De plein gré, vous laissez de coté des arguments ou éléments importants, sans jamais y faire référence. Pire encore, vous introduisez, volontairement toujours, des erreurs dans vos articles. Juste une manière de pousser le lecteur à vous corriger, ou vous compléter.

Certes, ça devrait marcher. Vos lecteurs, pour les plus assidus, prendront la peine de rectifier vos propos erronés. Ils le feront une fois, deux fois peut être, trois pour les plus courageux... puis cesseront probablement de vous lire. Sans parler de l'effet néfaste de tels commentaires : les lecteurs moins pointilleux, ou moins renseignés, se rendront compte de vos bêtises à la lecture des commentaires. Si cela est récurrent, comment vous faire confiance ensuite ?

Alors oui, bien évidemment, personne n'est parfait, tout le monde fait des erreurs. Moi le premier. Et j'apprécie quand mes lecteurs me corrigent, c'est toujours enrichissant. Mais j'estime que ces fautes involontaires sont suffisamment présentes pour ne pas en rajouter consciemment. Perdre en crédibilité pour gagner en nombre de commentaires ?

World of Warcraft, le moyen de contraception par excellence ?

C'est en tout cas les arguments utilisés par cette campagne publicitaire qui, d'après certains, a été mise au point par la société américaine d'édition de jeux vidéo Blizzard Entertainment. Pour ceux qui ne connaissent pas, World of Warcraft, leur produit phare, est un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur. Il est souvent critiqué ou mis en avant pour l'addiction qu'il suscite chez certains joueurs.