L’autre jour, avec l’ami JaXX, je cherchais une alternative à Skitch!, disponible sur Mac OS seulement. Mais si, vous savez, ce merveilleux logiciel permettant de prendre une capture d’écran en un clic, et surtout de la partager rapidement avec vos contacts. Un clic de souris, la capture est prise. Un second, elle est déjà accessible sur Internet. Quoi de plus pratique pour partager une idée, un concept, un problème ou un projet en cours sans écrire un gros pâté ?

Et bien figurez-vous que je n’ai toujours pas trouvé d’alternative intéressante sous Linux ou Windows. JaXX a bien dégoté quelques logiciels, mais sans réussir à me convaincre pour autant. Par contre, ça m’a permis de faire une autre découverte : Alternativeto.

Alternativeto est un service en ligne permettant de rechercher l’équivalent d’un logiciel. Vous tapez son nom, vous validez, il vous présente la liste des alternatives disponibles, classées par système d’exploitation. Fidèle aux logiciels libres, cela me permettra de trouver des équivalents gratuits aux applications payantes (et parfois chères !) que j’utilise quotidiennement dans le milieu professionnel.

Ce service n’a malheureusement pas su me répondre pour cette requête, mais m’aurait bien été utile dans le passé, pour trouver certains logiciels. Au lieu de perdre des heures sur Google, j’aurais eu la réponse en quelques secondes. Pfff.

Mais Alternativeto ne s’arrête pas là. En plus de vous aider dans la recherche de logiciels, il vous propose des alternatives aux services en ligne et réseaux sociaux les plus courants. De quoi perdre encore plus de temps sur Internet !

Par contre, un petit reproche : sur le site, aucune distinction n’est faite entre les logiciels open-sources, et les freewares, distribués gratuitement. Pourtant, même si leur utilisation est similaire pour beaucoup de personnes, la philosophie qui se cache derrière n’a rien à voir. Et cette philosophie intéresse beaucoup les développeurs comme moi, qui cherchent parfois à s’appuyer sur des logiciels libres pour concevoir leurs projets.

A garder sous le coude.

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C’est une découverte faite par Youyouk. Malgré quelques recherches, je n’ai pas réussi à trouver d’informations concernant l’origine ou l’objectif de ces images. Est-ce une publicité ? Pour qui ? Pour quoi ? Le mystère reste entier, tout indice à ce niveau serait le bienvenu.

Toutefois, ça reste une magnifique réalisation, tant sur le fond que sur la forme :

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Cet article est avant tout une remise en question. Au fil des mois, mon envie de bloguer est toujours aussi présente, mais les sujets qui m’intéressent évoluent. Ou du moins, je suis de plus en plus sévère dans ma sélection, beaucoup plus réfléchi, et blogue beaucoup moins sur un coup de tête.

En fait, de nombreux billets, portant sur des sujets pourtant intéressants (ou du moins, qui m’intéressent, moi), n’ont jamais vu la lumière du jour. Cela explique les longues heures de creux que vous avez pu constater la semaine dernière : les billets étaient pourtant écris, attendaient au chaud le moment du départ, mais ont vite été refroidis. Je les ai recalés au dernier moment, les jugeant inaptes à vous séduire.

Non pas que vous êtes des lecteurs difficiles ou capricieux, juste qu’ils n’apportaient rien de plus que les billets de mes confrères. Pourquoi vouloir bloguer sur un sujet déjà tant étalé sur la blogosphère ? Quand je peux y apporter une information complémentaire, ou un point de vue personnel, je ne dis pas. Mais sinon ?

C’est en tout cas le constat que j’ai fait en lisant mon flux RSS. Je suis des centaines de blogs, tant anglophones que francophones, mais n’en lis au final qu’une petite trentaine. Les autres sont consultés, voire survolés, mais je ne prends généralement pas le temps de lire tous les billets, de la première lettre à la dernière. Faute de temps, essentiellement, mais aussi à cause de la redondance de l’information.

Alors, pourquoi certains blogs retiennent plus mon attention que d’autres ? Pourquoi je prends, par exemple, tant de plaisir à dévorer les écrits de Fred ? Et ceux de Dauran ? Les sujets abordés ne sont pas toujours exclusifs, mais la manière de les attaquer si. Chaque article est accompagné d’une remarque personnelle, d’un point de vue subjectif ou d’un retour d’expérience. Et ça, en plus d’être riche et intéressant, c’est unique. Et puis, par-dessus le marché, ils ont une belle plume.

Alors, quel avenir pour ilonet ? Si j’étais à votre place, j’aimerai prendre plaisir à me lire, j’aimerai être sûr d’y découvrir un contenu riche et unique, avant même d’entamer la première ligne. Et pour cela, je sens la nécessité de laisser certains sujets, déjà magnifiquement bien traités par mes amis blogueurs, au placard. On n’a rien sans rien.

Récemment, en me lançant dans l’aventure Blogonet, c'est-à-dire, en d’autres termes, en entrant à pieds joints dans le monde des entrepreneurs, j’ai eu le loisir de découvrir de nouvelles choses, d’évoluer, et de porter un jugement différent sur plusieurs sujets. Ce n’est pas toujours rigolo, mais j’ai appris beaucoup en très peu de temps. J’ai parfois hésité à vous en parler, parfois hésité à me lâcher complètement sur certains points. Aujourd’hui, je me dis : pourquoi pas ? Ces réflexions en intéresseront sûrement certains, et permettront à d’autres de m’aiguiller.

Mais avant toute chose, j’aimerais votre avis, à vous lecteur. Après tout, mes écrits n’existent qu’à travers vos yeux. D’ailleurs, qui a eu le courage de lire jusqu’au bout ?

PS : Et non, pas de liens. Comme Fred, je suis pauvre et radin.

L’information vient tout juste de tomber ; les quatre personnes à la tête du service The Pirate Bay écopent d’un an de prison, accompagné d’une demande de 2,7 millions de dommages et intérêts.

Pour situer les faits dans leur contexte, The Pirate Bay était un site basé en Suède, permettant l'échange de fichiers torrents. Début mars, le procureur Håkan Roswall avait requis un an de prison ferme envers Gottfrid Svartholm Warg, Frederik Neij, Peter Sunde Kolmisoppi et Carl Lundstrôm, les fondateurs du réseau.

Alors que le procès semblait tourner en faveur de The Pirate Bay depuis quelques jours, le verdict est tombé ce matin : les quatre hommes ont été condamnés à l’unanimité du tribunal à un an d’emprisonnement, pour délit de contrefaçon. Ils devront par ailleurs s’acquitter d’une dette de 30 millions de couronnes suédoises, soit exactement 2,7 millions d'euros de dommages et intérêts aux studios de musique et de cinéma ayants porté plainte.

En effet, selon le tribunal, The Pirate Bay encourageait les internautes à pirater, en donnant un moyen efficace de partager du contenu protégé par le droit d’auteur. Naturellement, les défendeurs ont déjà annoncé leur intention de faire appel.

Je ne sais quoi penser de cette affaire. Il est certain que la majorité des liens proposés par The Pirate Bay permettait de télécharger illégalement du contenu protégé. Il est également certain que ses auteurs en avaient parfaitement conscience, et ne faisaient rien pour les retirer. Cependant, le site web n’hébergeait pas le contenu en soi, il se contentait de proposer des liens.

Ca me rappel l’affaire Fuzz ; Eric Dupin était attaqué car son Digg-Like affichait un lien vers un article à caractère diffamatoire. Heureusement, la culpabilité de Fuzz n’a pas été reconnue par la justice, seul l’auteur dudit contenu a été condamné. En faisant un parallèle, The Pirate Bay ne propose, lui aussi, que des liens. La seule différence : ses auteurs proposent ses liens en toute connaissance de cause...

Reste à voir si le jugement en appel changera la donne.

J'en entends déjà râler certains, le titre de l'article est un poil provocateur. Insultant, diront d'autres. N'abusons pas : suite aux commentaires postés sur mon billet Microsoft continue sa provocation envers Apple, j'ai eu envie de creuser un peu, de m'inviter dans les coulisses d'Apple. Et puis, beaucoup de mes billets soulignent la qualité de la marque, je peux me permettre un petit écart.

Ainsi, d'après une étude menée par Business Week, l'Apple Shuffle 3G, vendu pour 80 dollars... coûte en réalité 22 dollars à la marque. Coût des écouteurs et de l'emballage compris !

Bien entendu, il faut tenir compte du coût de la recherche, du service marketing, du service distribution, etc. Mais tout de même, je doute que cela représente 70% du coût total. En effet, d'après Business Week toujours, en prenant les chiffres donnés par Apple, ces coûts annexes représenteraient environ $20 par appareil vendu. Autrement dit, 50% du prix payé à l'achat termine directement dans la poche d'Apple.

Cela explique certainement pourquoi tant de clones des produits Apple sortent chaque mois. Pour comparaison, la marge effectuée par Sony ou HP sur leurs produits est estimée à 20%.