Habituellement adepte de la distribution Linux Debian pour tous les serveurs que j’administre, l’idée de me familiariser avec un serveur Windows me donne la migraine. Non pas que j’y sois allergique, juste que je n’ai pas la patience de tout réapprendre. Je préfère laisser ces bestioles à ceux qui les maitrisent.

Je tire cependant mon chapeau à Microsoft France. Ils ont réussi à éveiller ma curiosité. Un petit mail, quelques lignes de texte, ils me proposent de me prêter gratuitement un serveur sous Windows Server 2008. Bon, pourquoi pas. C’est gratuit et légal (donc même pas besoin de suivre les recommandations de l’ami Fred, pour éviter de se faire pincer avec un Windows piraté !).

Le mail contient une adresse IP, un login et un mot de passe. Ni une ni deux, la console est ouverte, la commande SSH lancée. Bordel, ça marche pas. C’est vrai, j’suis con, c’est un Windows. Et là, question existentielle, comment on se connecte à distance à un serveur Windows ? Heureusement, Google est passé par là, il a abrégé une certaine forme de souffrance.

Lire la suite »

Même si j’utilise le navigateur web Chromium (pour Linux ; sous windows, préférez Google Chrome) pour tous mes surfs quotidiens, je ne peux me passer de Firefox et de son excellent plugin TabKit pour mes grosses recherches. Plugin qui n’est malheureusement pas compatible, de base, avec la dernière version bêta de Firefox 3.6. Comme beaucoup d’extensions, d’ailleurs.

Vous êtes dans la même situation ? J’ai la solution. Toute belle, toute fraîche, et sur un plateau en argent.

• 1. Tapez about:config dans votre barre d’adresse
• 2. Lisez l’avertissement, cliquez sur « Je ferai attention, promis »
• 3. Faites un clic droit sur la page, puis sélectionnez « Nouvelle > valeur booléenne »
• 4. Si, comme vous, vous avez Firefox 3.6b3 (le numéro de votre version est indiqué via « Aide > A propos »), tapez :
  

  extensions.checkCompatibility.3.6b

  puis cliquez sur ok
• 5. Sélectionnez false, puis validez

C’est déjà terminé : vous pouvez dès maintenant installer facilement vos extensions favorites. Elles fonctionnent parfaitement !

Via.

Mon disque dur de sauvegarde personnel ayant lâché, après m’être empressé d’en acheter un nouveau, je me suis intéressé aux services de sauvegardes en ligne. Ces services vous permettent tout simplement de mettre à l’abri, de manière sécurisée, vos données importantes. Cela permet évidement de vous protéger contre la perte d’un disque dur (et donc, des données qu’il contient), mais également contre des accidents plus graves, comme les vols ou incendies.

En effet, dupliquer ses données sur un second disque ne protège malheureusement pas de tous les imprévues. Un incendie dans le bureau, par exemple, s’attaquera non seulement au disque principal, mais également à celui (ou ceux) de sauvegarde. Eloigner cette sauvegarde et la mettre à l’abri semble être une bonne solution, mais il n’en est rien : cela rendrait les sauvegardes plus fastidieuses, et donc, moins régulières.

La sauvegarde en ligne se présente alors comme idéale : nos données sont au chaud dans un datacenter distant, protégées contre les catastrophes naturelles, mais aussi contre les attaques ou autres virus. Et ces sauvegardes peuvent être programmées automatiquement, quotidiennement ou hebdomadairement. Alors bien entendu, on trouve également quelques points négatifs : la sauvegarde est plus lente, et donc le volume de données plus faible (à moins de bénéficier d’une connexion ultra rapide, n’espérez pas sauvegarder 500 Go en ligne !). Enfin, cela demande de la confiance : nos données sont entre les mains de personnes tierces, qui pourraient en faire un mauvais usage.

Ma recherche m’a orienté vers le service proposé par Dell : DataSafe Online. Une offre promotionnelle nous permet de le tester gratuitement pendant 12 mois. Nous ne disposons que de 2 Go, mais cela reste suffisant pour se faire une idée. Pour le moment, j’en suis satisfait, bien que la sauvegarde soit relativement lente.

Vos retours d’expérience, sur cette solution ou une autre, sont bien entendu les bienvenus.

Note hors sujet: Ouf, j’ai récupéré mon retard accumulé pendant mes vacances, mon lecteur de flux RSS est à présent vide. Je reconnais avoir un peu triché, chercher vos « billets de la semaine » parmi les centaines d’articles publiés s’est finalement révélé très délicat ! Surtout que vous ne les nommez pas tous de la même manière, ce qui ne facilite pas les recherches. Je me suis donc contenté du top de la semaine, sur Blogonet.

Dernièrement, je vous présentais ma critique du livre Debian Lenny - cahier de l’admin, édité par les éditions Eyrolles et écrit par Raphël Hertzog, Roland Mas et Christophe Le Bars. Même si les vacances, passées par là depuis, ont laissé le temps s’écouler, j’ai souhaité continuer sur ma lancée, en décortiquant l’ouvrage Linux Administration - Tome 4 : Les services applicatifs Internet (Web, Email, FTP), toujours édité par les éditions Eyrolles mais écrit par Jean-François Bouchaudy.

Lire la suite »

Finalement, malgré toutes les protections annoncées par Microsoft, la sécurité de Windows Seven n’aura pas fait long feu. Une version piratée Windows 7 édition Intégrale circulent déjà sur Internet, avec la clé pour l'activer.

Selon les premières sources, cette clé provient d’une version envoyée au constructeur chinois Lenovo ; une clé spécifique donc aux versions OEM, qui permet d’activer Windows 7 à vie, via Windows Genuine Advantage (WGA). Il s'agit donc d'une clé maîtresse qui peut servir avec n'importe quel OEM.

J’attends de voir la réaction de Microsoft face à cette attaque. Je doute qu’ils puissent se permettre de tout changer, à quelques semaines seulement du lancement. De même, ajouter de nouveaux systèmes de sécurité, ou de nouveau moyens d’authentification, en si peu de temps couterait beaucoup trop cher. Vont-ils se contenter de fermer les yeux ?