Cinq après le fameux Mystic River, le cinéaste américain Clint Eastwood revient sous le feu des projecteurs avec son nouveau film : L'échange. L'occasion pour moi de faire un saut dans la première salle de cinéma, pour admirer ce chef d'oeuvre.

Basé sur une histoire vraie, le film relate l'histoire d'une jeune femme, Christine Collins, dont le fils, Walter, disparaît. Après plusieurs mois d'enquête, la police lui ramène un petit garçon de neuf ans. Le problème ? Ce n'est pas le sien. Christine s'engage alors dans une lutte désespérée pour retrouver Walter.

L'histoire, complexe et diversifiée, est tout simplement incroyable. En permanence à cheval entre la joie, la tristesse, la colère, la peur et la révolte, les émotions du spectateur sont sollicités tout au long de la pellicule. Rapidement, nous sommes plongés dans l'histoire, touchés par les épreuves que subissent cette pauvre Christine Collins et son enfant.

Magnifiquement tournés, les plans de caméras sont sobres mais efficaces. J'ai constaté un très gros travail sur l'éclairage et les couleurs, qui met l'accent sur les émotions véhiculées tout au long du film. En revanche, dans beaucoup de scènes, la musique reste en arrière-plan, et ne soutient pas le message transmis par les images.

Le jeu des acteurs est également remarquable. Angelina Jolie, dans la peau du personnage principal, Christine Collins, joue son rôle dramatique à merveille. Que ce soit la joie, la colère, la peur ou la tristesse, son visage exprime les sentiments les plus enfuis de manière admirable. La prestation de John Malkovich, toute en retenue pour une fois, est également très convaincante.

Autant Million Dollar Baby m'avait déçu, autant j'ai adoré l'échange. Le film est magnifique, que ce soit au niveau du scénariot, du tournage ou du jeu des acteurs. Et vous, qu'en pensez-vous ? Oscars or not Oscars ?

Petite soirée cinéma, pour aller voir le fameux Entre les murs, de Laurent Cantet. Palme d'or, battage médiatique, film sous les projecteurs depuis maintenant quelques semaines, j'attendais du niveau. Déçu. Le film est bien, certes, mais pas autant qu'on le dit. Du moins, c'est mon avis.

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Après deux heures et demi assis dans une salle obscure, le verdict tombe enfin. Le film américain The Dark Knight n'est pas bon, il est excellent ! Réalisé par Christopher Nolan et produit par la Warner, il se révèle supérieur au précédent Batman Begins.

Avec l'aide du lieutenant Gordon et du procureur Harvey Dent, Batman combat une fois de plus les organisations criminelles de Gotham City. Affolés, pour tenter de protéger leur butin, ces truands font appel au Joker, un tueur étrange dépourvu de toute morale et de toute peur. Rapidement, ce nouveau génie du crime fait sombrer Gotham City dans le chaos le plus total... Batman arrivera-t-il à rétablie l'ordre ?

Pour ceux qui ont loupé la bande annonce, la voici :

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Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé était initialement annoncé pour novembre 2008. Cependant, la Warner vient de repousser sa sortie pour l'été 2009, pour des raisons économiques... En effet, suite au succès de Dark Knight, il semblerait que Warner préfère profiter du probable succès du sixième volet d'Harry Potter pour assurer le début de l'année fiscale 2009.

Avec sa paire de jumelles en guise d'yeux et sa carcasse toute rouillée, Wall-E est un petit robot très attachant. Son seul objectif, nettoyer la planète Terre. Son seul compagnon, un cafard. A première vue, rien de bien palpitant, rien de bien sensuel, rien de bien amusant.

Un jour, cette petite boîte de conserve rencontre Eve, une petite robote, adorable en ingénieuse. Sa vie est transformée, notre jeune Wall-E est amoureux. Commence alors une véritable course-poursuite, pour rattraper sa bien-aimée, rappelée dans l'espace.

Plus qu'un film d'animation très bien réalisé, Wall-E est une véritable leçon de vie. Le premier message saute aux yeux : « Notre planète est belle, préservons-la, cessons de la polluer ». Ce message écologique, très fort, est présent tout au long du film.

Mais je note également une certaine critique envers la technologie : en se plongeant dans nos mondes virtuels, nous en oublions parfois d'ouvrir les yeux sur le monde réel, le monde qui nous entourre. En effet, les humains des années 2800 sont représentés par des personnes obèses, se déplaçant uniquement sur des fauteuils volants, sirotant leur soda et consultant en permanence leur écran holographique...

Enfin, nous retrouvons une dénonciation du régime alimentaire américain, avec le monopole de certaines grandes marques. La fainéantise et le manque de culture des américains sont également mises en avant.

Un très bon film donc, à voir !